L’été est arrivé, période la plus redoutée par les éditeurs, au même titre que janvier. La raison ? Une chute des eCPMs et de mauvaises performances publicitaires globales. Cet effet récurrent année après année est commun à l’ensemble des éditeurs. Plusieurs raisons en sont la cause… Découvrez-les dans cet article et apprenez à les contrer en mettant en place quelques bonnes pratiques.

Pourquoi observe-t-on une baisse des performances publicitaires à certaines périodes ?

Chaque année, c’est le même constat. Les statistiques publicitaires de janvier, juillet et août nous font grincer des dents. Voici les principales raisons :

  • Moins d’intentions d’achat et de campagnes publicitaires en début d’année.

Après le quatrième trimestre, les intentions d’achat des utilisateurs diminuent et les sites e-commerce enregistrent moins de visites.

En raison de cette baisse de trafic, la plupart des annonceurs réduisent considérablement leur participation aux enchères. En effet, ils ont tendance à modérer leurs dépenses et à être plus prudents avec leur budget publicitaire au début de l’année, ce qui entraîne une baisse des eCPMs.

  • Pause estivale. 

En juillet et août, les utilisateurs ralentissent leurs navigations sur le Web pour profiter pleinement de leurs vacances estivales. La chute des revenus en été s’explique aussi par le fait que les budgets sont parfois revus en début de semestre. Juillet correspond au démarrage du 2ᵉ semestre où les dépenses sont davantage réparties sur le dernier trimestre. 

D’autres raisons, plus ponctuelles, peuvent expliquer une baisse d’audience et de revenus, telles que :

  • L’inflation. 
  • Le contexte géopolitique (la guerre entre la Russie et l’Ukraine depuis février 2022).
  • Une augmentation des consentements négatifs en 2022 vs. 2021 avec la mise en application du nouveau format de CMP (options “refuser tout” ou “continuer sans accepter” sur le premier écran de la CMP). La comparaison entre ces deux années doit toutefois être prudente. Q2 2021 était une période exceptionnelle de reprise après le confinement.

Comment atténuer cette baisse ? 

Pour pallier cette baisse, plusieurs techniques s’offrent à vous :

  • Adoptez la bonne stratégie de prix planchers

La demande annonceur étant plus forte au quatrième trimestre, nous vous conseillons d’augmenter les prix planchers pour cette même période. En revanche, il est préférable de les réduire en janvier. 

Plutôt que de le faire manuellement, nous recommandons de mettre en place une stratégie automatique. Notre technologie d’optimisation des prix planchers dynamique ajuste les prix planchers en fonction de la saisonnalité et d’un grand nombre de critères calculés grâce à l’IA. Cette stratégie permet de maintenir un bon niveau de revenu pour les éditeurs et offre de la transparence aux SSPs puisque le prix plancher est communiqué en amont des enchères à toutes les places de marché. 

Pour aller plus loin : découvrez Opti Yield, une solution qui optimise de manière dynamique votre tarification publicitaire.

  • Optimisez vos inventaires publicitaires. 

Vous pouvez, notamment, proposer des formats aux eCPMs élevés comme les formats adhérents en pied de page ou au-dessus de la ligne de flottaison (sticky) et l’interstitiel. 

Nous vous recommandons aussi de choisir une solution d’intégration automatique des publicités sur vos pages qui hébergent des contenus longs pour ne pas oublier de monétiser certains inventaires. 

  • Améliorez votre SEO et votre taux de visibilité. 

Optimisez votre site pour qu’il se charge rapidement et qu’il soit bien référencé dans les SERPs en vue de gagner du trafic et donc, des revenus complémentaires. Nous vous conseillons aussi d’améliorer la visibilité des annonces grâce au chargement tardif par exemple, afin d’augmenter la vitesse de chargement de votre site et obtenir un meilleur taux de remplissage. En effet, les annonceurs préfèrent investir dans un inventaire qui présente un taux de visibilité élevé, supérieur à 70%. 

  • Tirez parti des mois les plus performants

Les mois de juin, octobre, novembre et décembre sont ceux où les annonceurs concentrent leurs dépenses publicitaires (hausse du trafic avant les départs en vacances d’été, Black Friday, Thanksgiving aux États-Unis et Noël). C’est pour cela que les recettes publicitaires sont généralement plus élevées lors des 2ᵉ et 4ᵉ trimestres puisque le trafic et l’engagement des utilisateurs augmentent. Maximiser vos revenus sur ces mois peut vous permettre de compenser la baisse de votre chiffre d’affaires en janvier, juillet et août. 

Chez Opti Digital, nous suivons en permanence les performances publicitaires de nos éditeurs via notre tableau de bord et nous vérifions systématiquement que notre setup reste optimal. Nos technologies d’optimisation dynamiques des prix planchers, d’insertion automatique en cœur de contenu ou de rafraichissement intelligent des annonces sont à même de compenser la perte de revenu saisonnière.

Si vous avez des questions sur nos produits et notre accompagnement, contactez-nous 😊